11/04/2013

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Les fondations de Saint-Caradec sondées-Hennebont

Fermée depuis 2000, l’église du quartier a besoin d’être consolidée et sécurisée. Hier, le sol a été ausculté.

Le chantier

Mardi matin, les techniciens de l’entreprise OCR-Environnement, de Larmor, ont effectué un diagnostic géotechnique de l’église.

« Il s’agit d’effectuer des sondages dans le sol pour savoir si les désordres structurels de l’ouvrage sont dus ou pas au soubassement, »

avait expliqué Jean-Philippe Dhollande, le responsable du service culturel, à la signature de la convention entre la Ville et l’association Sauv’E.

Trois sondages géologiques ont été réalisés à la tarière mécanique jusqu’à 6 m de profondeur. Une opération qui restituera les successions géologiques et éventuelles venues d’eau. Douze essais pressiométriques et un sondage pénétrométrique ont livré les caractéristiques mécaniques des sols et la résistance dynamique des couches traversées. Enfin, deux reconnaissances de fondation du bâtiment étaient menées à l’aide d’une minipelle.

Une démarche de Sauv’E

Xavier Poureau, le président de l’association, marque sa satisfaction :

« Après treize ans d’attente, nous voyons l’aboutissement de nos efforts. »

Le coût de l’opération s’élève à 2 460 €, une somme payée par l’association, grâce aux initiatives prises depuis 2011 : souscription publique, ventes diverses dont la dernière était celle des brioches de Pâques, dons du Cadiq (comité de quartier).

La suite à donner

On ne connaît pas encore les résultats des carottages. L’étape suivante pourra être une intervention de l’Apave, l’agence de contrôle en matière de sécurité. « Nous espérons, ajoute le président, qu’à terme, des travaux pour la sécurisation des lieux seront menés. Pour redonner au lieu une nouvelle vie, à la fois laïque et cultuelle. » Et de donner rendez-vous aux fidèles, pour une messe sur le parvis, le 12 mai prochain.

Rappel historique

L’église avait été fermée en 2000. Même si l’église primitive date du XIIIe siècle, la construction actuelle date de 1777. En 1903, la charpente avait été modifiée et la voûte en lambris avait été remplacée par une voûte en briques et plâtres. Un plâtre trop lourd qui aurait engendré les fissures d’aujourd’hui. D’où la fermeture des portes en mai 2000.


Trois sondages effectués sur le site, aux points marqués par ces flèches.

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